oenotourisme

Plaisir Epicurien !!!

Laissez-vous porter par un tourbillon de plaisir purement Epicurien : randonnée, produits du terroir et vins de producteurs locaux de l’Yonne sauront vous séduire !

Votre 1e journée :

  • La matinée commence de manière sportive par une randonnée d’1h30 dans les vignes ; un viticulteur d’Epineuil vous expliquera son terroir et le rapport qu’il entretien avec le vignoble. Vous êtes invités à visiter sa cave et à découvrir 6 à 8 vins lors de la dégustation…
  • Vous déjeunez ensuite au pied du plus vaste Hôtel-Dieu d’Europe dans un restaurant proposant uniquement des produits locaux.
  • L’après-midi, direction une escargotière où vous découvrez cet élevage surprenant avec une dégustation accompagnée de Chablis.
  • Le soir, vous dinez dans une auberge à la cuisine raffinée et généreuse.
  • Vous restez à la chambre d’hôtes du village où convivialité et accueil chaleureux vous attendent.

Votre 2e journée :

  • Vous entamez votre seconde journée par la visite de Chablis, fleuron d’une des appellations viticoles la plus connue au monde ; un carnet de voyage vous indiquera les bons plans de ce village incontournable.
  • Vous mangez ensuite à l’une des meilleures de Chablis toujours à la découverte des produits bourguignons.
  • Le reste de la journée est à vous. Pour terminer en beauté votre séjour, nous vous conseillons la visite du village typique de Noyers-sur-Serein dit Noyers la médiévale portant bien son titre « d’un des plus beaux villages de France « .

Avec la découverte du monde vitivinicole, LVTS vous emmène au pays de la culture et du bien vivre… Epicurien ? Laissez-vous tenter !!!

 

L’équipe Le Vin Tout Simplement


Les activités et leurs horaires sont susceptibles d’être adaptés selon les disponibilités des différents prestataires. Ils vous seront confirmés lors de votre demande de devis. Les prix des forfaits et des séjours sont des prix indicatifs et varient en fonction des dates souhaitées, de la disponibilité de nos partenaires, et du nombre de personnes. Le prix affiché est calculé sur la base de 2 personnes. Les photos ne sont pas contractuelles.

Vous êtes intéressés… n’hésitez pas à contacter un de nos conseillers via notre formulaire de contact sur www.levintoutsimplement.com ou par téléphone au 03 67 88 01 04.

 

Sancerre

Comprendre le vignoble de… Sancerre et du Centre Loire

Sancerre , Pouilly-Fumé, Quincy… des appellations qui résonnent à nos oreilles comme des vins d’une grande « expression » !

Situés au Cœur de la France, sur les coteaux surplombant la Loire et dans la vallée du Cher, les vignobles du Centre Loire s’étendent autour de Bourges et d’Orléans ainsi qu’au Sud de Chateauroux avec le vignoble de Châteaumeillant. Vignoble principalement connu pour son cépage emblématique qu’est le Sauvignon, cépage roi de cette région, il s’exprime en effet pleinement et développe toute son amplitude sur un terroir exceptionnel de silex… on peut aisément dire que ce terroir et ce vignoble produisent les meilleurs sauvignon du monde ! C’est un vignoble qui s’étend sur près de 5 400 hectares, donnant naissance à 8 Appellations d’Origine Contrôlée. En effet le Sancerre et le Sauvignon ne sont pas les seules appellations et cépages du vignoble qui mérite la notoriété… petit tour des vignobles du Centre-Loire.

 

Appellation d’Origine Contrôlée : Sancerre

Situation géographique : sur les bords de Loire, à l’Est de Bourges

Surface cultivée : 2700 ha

Types de sol :

  • Les terres blanches situées sur les collines les plus à l’ouest
    du Sancerrois (composition argilo-calcaire).
  •  Les caillottes, très pierreuses et calcaires.
  • Les terres argilo-silicieuses (à l’est du vignoble
    sur les collines).

Couleurs : Blanc et rouge

Cépages : Sauvignon blanc et Pinot noir

Communes de production : 14

Bannay, Bué, Crézancy, Menetou-Ratel, Ménétréol, Montigny,
St-Satur, Ste-Gemme, Sancerre, Sury-en-vaux, Thauvenay,
Veaugues, Verdigny et Vinon.

 

Appellation d’Origine Contrôlée : Pouilly-Fumé et Pouilly-sur-Loire

Situation géographique : entre le Berry et la Bourgogne

Surface cultivée : 1224 ha sur la rive droite de la Loire

Types de sol :

  • Les calcaires de Villers de l’Oxfordien (caillottes)
  • Les marnes à petites huîtres du Kimméridgien (Terres blanches)
  • Les calcaires du Barrois du Portlandien (caillottes)
  • Les argiles à silex du crétacé ( Silex)

Couleurs : Blanc

Cépages : Sauvignon blanc et Chasselas

Communes de production : 7

Garchy, Mesves sur Loire, Pouilly sur Loire, St Andelain, St Laurent, St Martin sur Nohain, Tracy sur Loire sur le département de la Nièvre.

 

Appellation d’Origine Contrôlée : Menetou-Salon

Situation géographique : proche de Bourges

Surface cultivée : 464 ha

Types de sol :

  • Kimméridgien

Couleurs : Blanc et rouge

Cépages : Sauvignon-blanc et Pinot noir

Communes de production : 10

Menetou-Salon, Aubinges, Morogues, Parassy, Pigny, Quantilly, Saint-Céols, Soulangis, Vignoux-sous-les-Aix et Humbligny.

 

Appellation d’Origine Contrôlée : Quincy

Situation géographique : Nord-Ouest de Bourges sur les rives du Cher

Surface cultivée : 224 ha

Types de sol :

  • Terrasses constituées de sables et de graves

Couleurs : Blanc

Cépages : Sauvignon-blanc

Communes de production : 2

Quincy et Brinay

 

Appellation d’Origine Contrôlée : Reuilly

Situation géographique : rives de l’Arnon, aux bords du Cher

Surface cultivée : 186 ha

Types de sol :

  • Vignes plantées sur des coteaux de marne calcaire et sur de hautes terrasses
    de sables et de graves.

Couleurs : Blanc, rouge et rosé

Cépages : Sauvignon-blanc, Pinot noir et Pinot gris

Communes de production : 7

Reuilly, Diou, Lazenay, Chery, Lury, Cerbois et Preuilly

 

Appellation d’Origine Contrôlée : Coteaux du Giennois

Situation géographique : Coteaux de la Loire, dans la Nièvre et le Loiret.

Types de sol :

  • Sols siliceux ou calcaires

Couleurs : Blanc et rouge

Cépages : Sauvignon-blanc, Pinot noir et Gamay noir à jus blanc

Communes de production : 14

Beaulieu, Bonny, Gien, Briare, Ousson, Thou, Alligny, La-Celle-sur-Loire, Cosne-Cours-sur-Loire, Myennes, Neuvy, Pougny, Saint-Loup et Saint-Père.

 

Appellation d’Origine Contrôlée : Châteaumeillant

Surface cultivée : 91 ha

Types de sol :

  • terres siliceuses à dominante sableuse et sablo-argileuse

Couleurs : Rouge et rosé

Cépages : Gamay noir à jus blanc, Pinot noir et Pinot gris

Communes de production : 7

Châteaumeillant, St-Maur, Vesdun (dans le Cher), Champillet, Feusines, Néret, Urciers (dans l’Indre).

Lorin Mariele


Source :  Les Vins du Centre-Loire

 

 

Cabernet-sauvignon et Merlot

Apprendre avec les cépages… Cabernet-sauvignon et Merlot

« Apprendre avec les cépages… » est une série d’articles qui consistent à vous donner les clés sur l’apprentissage de la dégustation en comparant des vins cépages ! Aujourd’hui Cabernet-sauvignon et Merlot … tous les 2 tanniques et tous les 2 différents.

Cabernet-sauvignon et Merlot sont les 2 cépages emblématiques de la région bordelaise : Cabernet-Sauvignon dans les Graves et dans les Medoc, Merlot à Saint-Emilion et Pomerol. Ces 2 cépages rois de cette grande région viticole se sont également imposés dans le reste du monde !

Un peu d’histoire : assez récemment, à la fin des années 90, Carole Meredith et son équipe de l’Université de Davis en Californie découvrent alors que le Cabernet-sauvignon est le croisement d’un cabernet franc N et d’un sauvignon B. La suspicion des arômes de ces 2 cépages que l’on retrouve dans le Cabernet-sauvignon s’est alors avérée juste ! Le Merlot lui fait partie de la famille des Carmenets. Son nom pourrait provenir de l’oiseau le merle (en occitan, le merlòt est un petit merle) de par sa couleur noire comme les merles ! Côté génétique, les recherches de l’Université de Californie à Davis et de l’INRA de Montpellier ont trouvé l’origine génétique du merlot N : il s’agit d’un métissage  entre le cabernet franc N et la Magdeleine noire des Charentes N.

L’œil : la robe de ces 2 cépages est en général sombre et intense même si celle-ci va être aussi en fonction des rendements qui influent beaucoup sur la couleur et la concentration d’un vin. Si le Cabernet-sauvignon présente des reflets violacés importants, le Merlot tend plus vers des teintes d’oxydation, d’évolution qui vont vers l’orangé et le rouge brique.

Le nez : si le Cabernet-Sauvignon va vers un nez plus aromatique avec des notes de fruits rouges confiturés : cassis, framboise, myrtille, poivron vert, mais aussi des épices, des notes de cuir et de café; le Merlot présente un nez plus simple avec des notes de fruits rouges bien mûrs (cassis et pruneaux).

La bouche : ce qui frappe dans le Cabernet-Sauvignon est cette ossature de tanins sur laquelle se raccrochent une impression de volume, de corps charnu et une belle maturité… des tanins murs qui sont également fondus et ronds. Le Merlot présente une bouche plus chaleureuse et on y retrouve ce que l’on avait au nez : avec ces notes de pruneaux et de fruits mûrs. C’est un cépage généreux où les tanins sont ronds à grains fins. Le Merlot est définitivement un « vin de soif » car facile à boire tant ces tanins sont bien fondus…

 

Lorin Mariele


 

vin et patrimoine en Bourgogne

Comprendre le vignoble du… Tonnerrois

Vignoble méconnu à seulement 2h de Paris, le Tonnerrois a eu ses heures de gloire avant la crise du philloxera au XIXe siècle qui décima en grande partie le vignoble, passant de presque 5000 ha de vignes à 250 ha aujourd’hui. C’est à partir des années 1970 qu’une poignée de vignerons vont s’efforcer à faire renaître ce vignoble. Mais que trouve-t-on comme appellation dans le Tonnerrois en Bourgogne aujourd’hui?

Un petit rappel sur les appellations dites AOC (Appellations d’Origine Contrôlées) du vignoble Bourguignon…

Il existe 100 appellations AOC des vins de Bourgogne et qui se répartissent sur 4 niveaux d’appellations différents :

  • Appellations régionales : ce sont des vins produits sur l’ensemble du vignoble de Bourgogne
  • Appellations communales : vins produits sur le territoire des communes viticoles qui donnent leur nom (ex. : Chablis)
  • Appellations premiers crus : vins produits sur des parcelles délimitées avec précision, appelées « climats », au sein des parcelles communales (ce sont en général les meilleurs parcelle de l’appellation communale).
  • Appellations grands crus : vins produits sur les meilleures parcelles des communes.

Les appellations bourguignonnes sont généralement issues de 2 grands cépages :

  • Le chardonnay pour le vin blanc qui représente 46% de l’encépagement bourguignon
  • Le pinot noir pour le vin rouge et le rosé qui représente 36% de l’encépagement bourguignon

Le reste se compose d’aligoté (6%), de gamay (11%) et enfin de cépages plus anecdotiques en Bourgogne comme le sauvignon, le pinot blanc, le pinot beurot et le sacy.

Zoomons maintenant un peu plus sur le Tonnerrois… il existe 2 AOC dans cette région viticole du Nord de l’Yonne : l’un, le Bourgogne Epineuil, a reçu son identité propre en 1993 alors que l’autre, le Bourgogne Tonnerre, a attendu 2006 pour pouvoir accéder à ce sésame de reconnaissance dans le monde des appellations.

  • Bourgogne Tonnerre, à savoir donc que c’est une appellation dite « régionale » mais que sur l’étiquette, la mention « Tonnerre » peut et doit être inscrite immédiatement au dessous du nom « Bourgogne« . Les communes de production de l’appellation Bourgogne Tonnerre sont Dannemoine, Epineuil, Junay, Molosmes, Vézinnes et bien sûr Tonnerre. C’est un vin blanc qui est issu du Chardonnay, il est sec, fruité avec des notes exotiques et offre en bouche une rondeur qui a fait la réputation des vin du Tonnerrois jadis; on termine la dégustation avec une pointe de minéralité (moins prononcée que dans les vins de Chablis), ces vins s’épanouissant sur des sols argilo-calcaire (kimméridgien supérieur).
  • Bourgogne Epineuil : c’est également une appellation « régionale » et comme pour le Bourgogne Tonnerre, la mention « Epineuil » doit apparaître sous « Bourgogne ». Il n’y a qu’une seule commune de production et c’est bien sûr Epineuil. Si le Bourgogne Tonnerre existe que dans une seule couleur, vous trouverez le Bourgogne Epineuil dans 2 couleurs…
    • En rouge, il est issu du pinot noir, le premier nez se concentre sur des notes de framboise, de cerise mais aussi de réglisse et parfois même de violette. En bouche les tanins sont souples et plaisants avec une certaine matière et du caractère.
    • En rosé, issu du pinot noir également, c’est ce que l’on appelle des rosés de gastronomie car ce sont des vins qui ont du corps et qui ne manquent pas de caractère pour affronter certains plats;

Ce vignoble peu connu fait aujourd’hui le bonheur des curieux…

 

 

Lorin Mariele


Source :  BIVB : Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne 

Crédit photo : Claude Blot pour les photos de Tonnerre et d’Epineuil

Pour découvrir le vignoble du Tonnerrois en Bourgogne en un clin d’oeil cliquez ici !

 

Chablis

Comprendre le vignoble de… Chablis

Chablis est à la fois simple et complexe : simple car il n’y a qu’un seul cépage, le chardonnay et donc qu’une seule couleur, le blanc. Complexe car… et bien vous allez voir !

C’est à la fois un village, un vignoble, un terroir, un vin… c’est aussi le terme générique pour dire tout simplement « vin blanc » outre atlantique… et oui carrément, aux États-Unis tous les vins blancs sont des Chablis ! ! ! Amalgame qui aurait aussi contribué à la renommée de ce fameux vin blanc? Cela se discute…

Pas une autre appellation dans le monde n’est plus attachée à son « terroir » que Chablis; pas une autre appellation dans le monde n’a construit son image autant en rapport avec sa géologie : le Kimmeridgien, étage géologique datant du jurassique supérieur et symbolisé par des fossiles d’Exogyra Virgula, petite huître en forme de virgule … pour comprendre cette complexité, il faut la simplifier :

1 c’est le nombre de cépage, le chardonnay

4 c’est le nombre d’appellations : Petit-Chablis, Chablis, 1er Cru, Grand Cru

21 communes de production

1938 : AOC (appellation d’origine contrôlée)

1944 : AOC pour Petit Chablis

5300 ha c’est la surface en production

20 % c’est le volume de vin produits en Bourgogne

40 millions c’est le nombre de bouteilles produites par an

300 c’est le nombre de domaines viticoles

1/4 du volume est produit par la Chablisienne (la coopérative du vignoble)

65 % c’est le pourcentage de ventes à l’export

Il est vrai que le vignoble bourgignon est compliqué à comprendre, ce qui n’est pas toujours simple en terme de stratégie commerciale et afin que le consommateur s’y retrouve dans les nombreuses appellations et climats. Il existe dans le chablisien le nom de 47 climats qui peuvent se retrouver sur une bouteille… mais qu’est-ce qu’un climat en Bourgogne? « Les Climats sont des parcelles de terre précisément délimitées bénéficiant de conditions géologiques et climatiques spécifiques » (Par mots et par vaux de J-P Droin, publication du BIVB); 40 climats classés en 1er Cru et 7 climats classés en Grand Cru. On peut compter des milliers de climats en Bourgogne !!! Ainsi un vin issu d’une parcelle et donc d’un climat, possède sa propre identité, la retranscription spécifique d’un terroir bien délimité et ce qui le rend unique par rapport à un vin d’une parcelle voisine et alors tout aussi unique.

Pour simplifier cette complexité « climatique » et parcellaire très morcelée, on a alors réduit ces 40 Climats 1er Cru en 17 Climats « porte-drapeaux ». Ainsi le Climat porte-drapeaux Fourchaume (en rive droite du Serein) regroupe les sous-climats suivant : L’Homme Mort, Vaupulent, Côte de Fontenay et Vaulorent. Par exemple, vous pouvez déguster un vin dont les raisins sont issus de la parcelle L’Homme Mort et Vaulorent, le viticulteur inscrira alors Fourchaume sur la bouteille.

Les 7 Climats en Grand Cru : Blanchot, Les Clos, Valmur, Vaudésir, Les Preuses, Bougros et Grenouilles.

Les 40 Climats 1er Cru : (les climats porte-drapeaux sont indiqués par une astérisque)

  • Rive droite du Serein : Vaucoupin*, Côte des Prés-Girots, Morein, Les Fourneaux*, Mont de Milieu*, Pied d’Aloup, Chapelot, Montée de Tonnerre*, Côte de Bréchain, Berdiot*, Côte de Vaubarousse*, Vaulorent, Fourchaume*, L’Homme Mort, Côte de Fontenay et Vaupulent.
  • Rive gauche du Serein : Beauroy*, Côte de Savant, Troesmes, Vau Ligneau*, Vau de Vey*, Vaux Ragons, Côte de Léchet*, Les Lys, Sécher, Chatains, Vaillons*, Beugnons,  Mélinots, Les Epinottes, Roncières, Butteaux, Forêt, Montmains*, Chaume de Talvat*, Côte de Jouan*, Côte de Cuissy, Les Beauregards*, Vaugiraut, Vosgros*.

Vous avez saisi? Et bien le mieux, pour comprendre toute la profondeur et la finesse des vins de Chablis, est encore de les déguster !!!

 

Lorin Mariele


Source :  Par mot et par vaux de Jean-Paul Droin (publication du BIVB : Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne )

Pour découvrir le vignoble chablisien en un clin d’oeil cliquez ici !

 

La Cave by LVTS

la Cave by LVTS : une solution de cave en ligne pour les viticulteurs

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L’équipe Le Vin Tout Simplement


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Les saveurs dans un vin

Les saveurs dans un vin…

Cet article traite des saveurs que l’on peut trouver en dégustant un vin ; cela ne fera pas appel à votre sens olfactif mais bien à votre sens gustatif. Au contraire de l’odorat, votre acuité gustative ne pourra être sensible qu’à seulement quelques saveurs…

Il y a trois étapes concernant la dégustation technique des vins et qui vont faire appel à vos différents sens : l’œil, le nez et la bouche. L’ouïe pourrait même en faire partie ; il n’y a qu’à remarquer le « Ah » de satisfaction que les convives lâcheront lorsque vous déboucherez une bouteille de champagne. Pour ce qui est de la technique de l’analyse visuelle, il est assez simple de se procurer la palette de couleurs d’un nuancier utilisé pour la peinture et d’essayer de retrouver la teinte d’un vin en particulier. Il est tout à fait facile également de trouver des articles sur Internet traitant du sujet des arômes du vin et comment les identifier et s’entraîner à les reconnaître grâce à votre sens olfactif. Un bon nombre de coffrets est vendu à cet usage : Le Nez du vin des éditions Jean LenoirCoffret arômes du vin de chez Pulltex, Coffret Aromes Oenotravel de l’Atelier Du Vin…

En ce qui concerne les saveurs que l’on peut trouver dans un vin, à savoir ce que votre sens gustatif va pouvoir identifier et reconnaître, peu d’articles en dehors des sites spécialisés en parlent et encore moins nombreux sont ceux qui vous donneront les clés pour vous y entraîner… et pourtant, c’est simple comme une recette de cuisine !

Les saveurs que votre palais peut déceler sont au nombre de 4 : salé, acide, sucré et amer.

Vous n’êtes pas convaincu; et bien pincez vous le nez en avalant et vous verrez que les arômes appartiennent bien à l’olfactif et les saveurs au gustatif.

L’exercice consistera en une identification de ces quatre saveurs suivies d’une perception des seuils, sachant que chacun et chacune a sa propre sensibilité ; et on continuera par un exercice sur l’alliance de ses saveurs et vous constaterez que le mariage avec certaines peut en atténuer ou en renforcer d’autres.

Nous finirons par un exercice d’identification du brûlant (l’alcool), du moelleux et de l’astringence (les tanins) d’un vin.

Ingrédients :

  • Sel de cuisine
  • Acide tartrique
  • Sucre (saccharose)
  • Sulfate de quinine (attention dosage en mg !!!)
  • Alcool neutre
  • Glycérine
  • Tanins œnologiques

vous allez pouvoir trouver le sel, le sucre et l’alcool neutre tout simplement en grande surface ; vous devrez demander les autres ingrédients à votre pharmacien.

I – Identification des saveurs

Le premier exercice consiste tout simplement à identifier les quatre saveurs et à se familiariser avec ces dernières.

On dosera pour 1 l d’eau en suivant les quantités indiquées ci-dessous.

  1. Salé : 2g/l (sel de cuisine)
  2. Acide : 1g/l (acide tartrique)
  3. Sucré : 5g/l (=1 morceau de sucre)
  4. Amer : 2mg/l (quinine)
II – Perception des seuils

S’il est assez simple de différencier ces quatre saveurs (encore que certaines personnes auront beaucoup de mal à identifier la saveur amère), il est tout à fait intéressant de constater à partir de quel dosage nous percevons ses saveurs. Aller jusqu’au bout l’exercice et ne vous arrêtez pas seulement lorsque vous « goûtez » la saveur en question (attention le dosage de la Sulfate de quinine est en mg !).

  1. Salé : 0,2 / 0,4 / 0,7 / 1,5 / 3 g par litre
  2. Acide : 0,06 / 0,12 / 0,25 / 0,5 / 1 g par litre
  3. Sucré : 1 / 2 / 4 / 6 / 8 g par litre
  4. Amer : 0,6 / 1,2 / 2 / 2,5 / 4 / 5 / 6 mg par litre
III – Alliance des saveurs
  1. Sucré et acide
  • on goutte d’abord avec 1 g d’acide.
  • on ajoute ensuite 6g de sucre et vous constaterez une atténuation de l’acidité.
  1. Acide et amer
  • on goutte d’abord avec 1 g d’acide tartrique.
  • on ajoute ensuite 4 mg de quinine et vous constatez cette fois-ci une accentuation de l’acidité.
IV – Chaleur alcoolique ou brulant
  • Afin de constater le côté brulant d’un vin et bien dosez 8% à 20% d’alcool neutre en concentration croissante.
V – Moelleux = Glycérol + Alcool + Sucre (à ajouter dans cette ordre)
  1. Glycérine : 10g/l = vous constatez une sensation de gras, de viscosité et de sucré.
  2. Alcool : 15% = vous constatez que la sensation de moelleux augmente
  3. Sucre : 10g/l = et enfin vous vous apercevrez que le moelleux est à son maximum
VI – Astringence : tanins œnologiques

Les dégustateurs débutants peuvent confondre l’acidité et l’astringence d’un vin; le 1er va vous faire que vous allez produire de la salive alors que le 2e va opérer le contraire.

  1. 0,5g/l = vous constatez un dessèchement de la bouche  et plus précisemment sur le palais et sur les côtés de la bouche.
  2. 1g/l = vous aurez alors une sensation amère plus prononcée.

 

Lorin Mariele


Bientôt en ligne nos formules « Cours de dégustation » sur notre site www.levintoutsimplement.com

Les Randonnées Viticoles en Bourgogne : le Tonnerrois

Tous les samedis de l’été, plongez dans l’univers des vins du Tonnerrois en Bourgogne ; profitez de ces randonnées viticoles encadrées par notre spécialiste « vigne et vin » et partez à la découverte des vignobles de Tonnerre et d’Epineuil… laissez-vous tenter par cette randonnée gourmande !!!

Ce sera l’occasion de découvrir ou de redécouvrir des appellations bourguignonnes telles que le Bourgogne Tonnerre blanc et le Bourgogne Epineuil rouge.

Le rendez-vous est donné à 14h30 devant l’Office de Tourisme du tonnerrois en Bourgogne, place Marguerite de Bourgogne à Tonnerre. Un verre et des fiches explicatives sur les appellations que vous allez découvrir vous seront prêtés le temps de la visite ainsi qu’un porte-verre afin de rester libre de vos mouvements.

C’est parti pour 10km et 3h de randonnée gourmande à la découverte du vignoble du tonnerrois et de ses appellations

Après lectures de paysages et explications sur le vignoble de Tonnerre, un premier arrêt sera effectué dans une parcelle de Bourgogne Tonnerre cultivée en « Bio ». Vous aurez alors l’occasion de déguster cette appellation in situ.

Vous continuerez votre route pour partir à la rencontre des vignes et de l’appellation d’Epineuil ; un deuxième arrêt vous permettra de déguster cette appellation en rouge et de découvrir une parcelle cultivée en « raisonnée ».

Tout au long de ces dégustations, vous aurez l’occasion d’être initiés à la dégustation technique des vins en découvrant les arômes qu’ils peuvent contenir.

Vous revenez vers Tonnerre en traversant le village d’Epineuil… vous pourrez alors découvrir la fameuse fosse dionne, soource vauclusienne probablement à l’origine de al fondation de Tonnerre.


Ces randonnées viticoles sont organisées par l’agence d’oenotourisme Le Vin Tout Simplement.

Inscriptions au près de l’Office de Tourisme de Tonnerre au 03 86 55 14 48 ou directement en cliquant ici.

10km – 3h / 12,-€

Dégustation

Les défauts du vin

Qu’est-ce qu’un défaut dans un vin ? Comment se manifeste-t-il ? Quelle en est sa cause ? Autant de questions que l’on pourrait se poser et auxquelles il faudrait apporter une réponse en tant que dégustateurs avertis. Voici quelques clés…

les défauts dans un vin se font de plus en plus rares et cela est dû au progrès de l’œnologie ces 20 dernières années. S’il est plus rare aujourd’hui effectivement de trouver un défaut dans un vin, il faut pour autant savoir mettre un nom dessus et pour aller plus loin, connaître la source du problème en question. Comme pour la dégustation des vins, les défauts peuvent apparaître à l’œil, au nez, ou à la bouche.

L’œil : il est important de constater une certaine évolution dans la dégustation technique et d’admettre que ce qui était considéré comme un défaut, visuellement, par le passé ne l’est peut-être plus aujourd’hui. Un manque de limpidité, d’éclat, et de brillance (les vins dits natures n’en ont pas vraiment) ne peut pas être véritablement pris pour un défaut puisqu’il n’altère en rien la qualité du vin dégusté. Beaucoup de vignerons et de vigneronnes en « bio » ne filtrent pas leur vin, désireux de ne pas vouloir enlever à leurs produits certaines matières qu’ils considèrent comme essentielles. Ce qui est beau n’est pas forcément bon… quoi de plus simple pour s’en persuader que de prendre l’exemple de la belle tomate bien faite, toute rouge, absolument sans aucun « défauts »… mais également sans aucun goût. Au mieux, l’observation du vin pourra vous donner des indices quant à ce que vous allez trouver par la suite au nez, ou à la bouche : un manque d’intensité colorante (qui est souvent du à des rendements excessifs, plus il y a de rendements et moins il y a de concentration) va vous amener à penser que le vin manque de matière, de structures par exemple. Il est alors admis que bon nombre de défauts visuels n’en sont plus vraiment.

Précipitation tartrique : vous pouvez, et de manière fréquente, observer de petits cristaux translucides, colorées dans les vins rouges, qui se forment parfois au fond de la bouteille et à la base du bouchon. Ce sont des précipités de sels d’acide tartrique sans incidences organoleptiques. C’est le froid qui favorise cette précipitation tartrique. Pour solutionner ce « défaut » et où le consommateur risque d’amalgamer et prendre le tartre pour du sucre, on va alors volontairement, et avant la mise en bouteille, abaisser la température proche du point de congélation ; par abaissement de la température on provoque alors la cristallisation du bitartrate de potassium qui est ensuite éliminé, par soutirage ou par filtration.

Le nez : les défauts aromatiques, dont la liste des principaux vous est donnée un peu plus bas, proviennent le plus souvent d’un problème de vinification et d’élevage ; bien qu’une vendange pourrie où une matière première qui manque de maturation peuvent en être la source également. La cause de ses défauts est multiple : réduction, oxydation, altération bactérienne, mauvaise hygiène du chai, excès de SO2…

Pomme verte : vin éventé

Madère, pomme cuite : vin oxydé, manque de SO2

Vinaigre : vin piqué, acidité volatile

Vernis, colles, solvants : acétate d’éthyle

Renfermé : défaut d’aération

œuf pourri : réduction du SO2

Putréfaction : Bretttanomyces

Arômes lactiques, yaourts : altération bactérienne

Moisi : problème d’hygiène dans le chai, vieux bois, vendange pourrie

Planche, bois sec : fut de mauvaise qualité

Papier, carton : mauvaise filtration ou même verres non rincés

Liège, bouchon : bouchon défectueux

Ecurie : Bretttanomyces

Soufre : excès de SO2

La bouche : on retrouvera en bouche ce que l’on a perçut au nez ; le défaut viendra perturber l’équilibre des saveurs au point d’en faire ressortir une plus que les autres.

On ne le répétera jamais assez le produit final est le résultat d’un nombre de critères importants : le contrôle total du vigneron et de la vigneronne sur son vin et sur la multiplicité de ces critères n’est pas facile à gérer voire impossible ; il faut aussi être capable de sortir du côté trop technique de la dégustation et de prendre un vin et de le déguster comme il vient… on doit aussi, si celui-ci n’est pas trop proéminent, pouvoir accepter un vin avec ses défauts.

 

Lorin Mariele


Si vous voulez vous initiez ou vous perfectionnez à la dégustation en Bourgogne : rv sur le site de l’Ecole des vins de Bourgogne

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Apprendre avec les cépages… muscadet et gewurztraminer

« Apprendre avec les cépages… » est une série d’articles qui consistent à vous donner les clés sur l’apprentissage de la dégustation en comparant des cépages totalement opposés! Aujourd’hui muscadet et gewurztraminer … la légèreté ou la puissance.

Même la géographie les sépare considérablement; l’un pousse en pays nantais, l’autre s’exprime merveilleusement bien plus à l’est de l’hexagone, en Alsace, son terroir de prédilection.

Un peu d’histoire : vin emblématique de la région nantaise, souvent accolé à « sur lies » et s’accordant le plus souvent avec les produits de la mer, l’origine du muscadet est beaucoup plus continentale qu’il n’y paraît car il n’est autre que le melon de Bourgogne, cépage qui a pratiquement disparu de cette même région. Le gewurztraminer quant à lui, est originaire de la famille des savagnins (cépages du Jura) et est une sélection du traminer, cépage originaire du Tyrol.

L’œil : si l’on peut observer une robe pâle et claire pour le muscadet avec une véritable fluidité des larmes sur le verre, le gewurztraminer offre des nuances beaucoup plus dorées et une certaine viscosité.

Le nez : même si le muscadet peut présenter à première vue un nez peu intense aromatiquement, cela n’enlève rien à la complexité qu’on peut lui trouver sur certaines bouteilles ; complexité caractérisée par des notes d’agrumes, de fruits exotiques et même de fenouil; et quoi de plus normal que de lui trouver également des notes muscatées… l’origine de son nom est alors plus évident. Le gewurztraminer pour sa part, et au contraire du muscadet, fait partie de ces cépages dits aromatiques (comme le viognier ou bien le sauvignon) ; son intensité aromatique est très ouverte révélant des notes épicées, poivrées, de mangue et de litchis. Côté floral c’est la rose et la pivoine qui éclate au nez.

La bouche : parfois légèrement perlant, le muscadet est bâti sur la légèreté, la vivacité, la fraîcheur avec un équilibre pointu et « droit dans ses bottes » comme disent les cavistes pour décrire un vin qui ne laisse pas de place au questionnement ; il est désaltérant et rond à la fois et peut-être très croquant. Le gewurztraminer quant à lui est sur la continuité de son nez à savoir une certaine richesse, une générosité, une forte personnalité dans laquelle on retrouve en bouche le gras observé dans le verre; ses finales sont souvent très longues et ditent élastiques; l’impression première qui nous vient à l’esprit une fois en bouche : ce cépage est décidément aromatique.

Les accords mets et vins :  le muscadet est bien l’un des seuls vin qui va résister au côté « iodé » de l’huître, son acidité et sa vivacité aidant a contrer la force de ce coquillage. La proximité de sa récolte près de l’océan n’y est peut-être pas pour rien… vous pourrez aussi continuer le repas avec une sole meunière cuite au beurre. L’accord gewurztraminer en vendanges tardives et un roquefort fera le bonheur de vos papilles et ainsi la force de ce fromage sera amadouée par la puissance aromatique du vin alsacien.

 

Lorin Mariele